Pause

Publié le par NeeAvecLyme

Entre deux cures d'antibiotiques, une traversée du désert. Sans eau. Avec des dunes plus hautes que des montagnes.

Je m'explique.
Je ne peux quasiment plus marcher : mes chevilles, mes pieds, mes genoux et mes hanches me font mal. Conduire, n'en parlons pas. Pourtant je suis obligée de faire les deux. Alors je me mords l'intérieur des joues et je retiens mes larmes. J'essaie de ne pas boîter devant mes élèves. Je m'assoie dés que je peux ... 

Et c'est l'aspect le plus facile à gérer. Le plus compliqué étant le retour dans le flou. Les choses redeviennent de plus en plus compliquées, voire insurmontables. Enchaîné les cours, les courses, les papiers, les corrections de copies et les repas me prend l'énergie d'un marathon, là où sous antiobitiques tout s'enchaînait avec fluidité et naturellement...

 

J'ai à mes côtés un homme extraordinaire qui me soutient et des projets auxquels je tiens fermement à commencer par mon boulot et mon mariage. Et je voudrais inisister sur le fait que sans ça, sans lui, je ne tiendrais pas 2 jours dans cet état. Son soutien inconditionnel me fait même peur parfois. Je ne veux pas qu'il porte la plus grande partie de ma maladie mais j'avoue que son soutien est une aide précieuse.

Ne pas être seule face à la maladie aide énormément. Surtout dans les périodes de creux où tout semble aller mal.  

 

 

Publié dans Mon histoire

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